mercredi 20 janvier 2010

Je suis prêt à être jugé ou à aller en exil…

L'ex rebelle Laurent Nkunda, détenu depuis près d'un an au Rwanda, n'a "pas peur" d'être jugé en République démocratique du Congo (RDC) ou par la Cour pénale internationale, et se dit aussi "prêt à aller en exil", a déclaré samedi à l'AFP son avocat. "Au tout début il demandait la liberté pure et simple, aujourd'hui Laurent Nkunda est prêt à considérer toute solution raisonnable, sauf la détention illégale", a indiqué Me Stéphane Bourgon. Il "n'a pas peur d’être jugé à Kinshasa. Il n'a pas peur d’être jugé par la Cour pénale internationale (à La Haye), mais il n’y a ni mandat ni accusation de la CPI.
Après le massacre de Kiwanja Laurent Nkunda prouve à la presse que la lutte qu'il mene est noble
Et il est prêt à aller en exil, il a même identifié trois Etats", a ajouté l'avocat canadien, sans vouloir nommer ces trois pays qui "ne sont pas tous en Afrique".Mercredi, la Cour suprême du Rwanda devait examiner une requête des avocats de Nkunda visant sa remise en liberté mais a reporté son audience au 1er mars. Il est actuellement "en résidence surveillée" dans la banlieue de Kigali selon M. Bourgon. Ex-général déchu de l'armée congolaise, Laurent Nkunda a été arrêté le 22 janvier 2009 à Gisenyi, ville rwandaise frontalière avec Goma, dans l'est de la RDC, alors qu'il était à la tête de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), aujourd'hui ralliée à Kinshasa et dont les combattants ont été intégrés dans l'armée.


Il n'a pas peur ni de la communauté internationale ni de la cours pénal international ni du Rwanda moins encore de la justice de la République Démocratique du Congo.( Je n'ai peur de personne)



Il impose son gouvernement à la population de Rutshuru lors d'un meeting forcé pour persuader la population d'adhérer dand le CNDP après le massacre de Kiwanja.



Même des enfants sont capturé pendent la guerre et accusé par le CNDP d'être associé à la coalition FARDC et mayi mayi pendant les affrontement de Kiwanja qui c'était soldé par un massacre!
Il avait mis en déroute dans le Nord-Kivu (est) l'armée congolaise en octobre 2008 et menacé de faire tomber Goma, mais, à la suite d'un retournement d'alliance, les armées congolaise et rwandaise avaient lancé le 20 janvier 2009 une opération conjointe sans précédent contre les rebelles hutus rwandais dans l'est de la RDC, qui avait par ailleurs abouti à l'arrestation de Nkunda deux jours plus tard.L'ex-chef rebelle fait l'objet d'un mandat d'arrêt délivré en 2005 par la Haute Cour militaire congolaise pour désobéissance et crimes de guerre à Bukavu, capitale du Sud-Kivu (est), qu'il avait prise brièvement en juin 2004.Il est aussi accusé par nombre d'ONG d'avoir enrôlé des enfants dans les rangs de l'ex-CNDP."Nous sommes toujours en pourparlers" avec le Rwanda pour une extradition de Laurent Nkunda, a déclaré à l'AFP le port-parole du gouvernement congolais Lambert Mende."Nous souhaitons toujours qu'il puisse venir ici répondre de ce qu'on lui reproche.

L'intégration de FARDC et le rebelle du CNDP à la résidence de l'administrateur du territoire à Rutshuru, après l'arrestation de Laurent Nkunda.

Un officier du CNDP qui viens d'intégrer le FARDC consulte les effectif de ses homme qui vient d'intégrer le FARDC.
Le président (congolais Joseph Kabila) a dit que tout semble indiqué que cette année nous aurons le fin mot de cette histoire, car aussi bien les Rwandais que nous, nous souhaitons vraiment qu'on mettre un terme à l'impunité dans cette région", a-t-il ajouté."L'exil ne serait pas une solution satisfaisante. Notre préférence est qu'il n'y ait pas d'impunité. Il y a eu des faits répréhensibles, il faut absolument qu'il en réponde", a conclu M. Mende. =KINSHASA, 16 janvier 2010 (AFP)=

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